Des échanges significatifs sur l’intérêt de la capitalisation dans les projets de développement

Dans le cadre de l’atelier de capitalisation du Programme de Facilité alimentaire de L’Union Européenne tenu à Abidjan du 21 au 23 Mars 2012, les participants venus du Mali, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Ghana, et de l’ICRISAT, organisés en groupes mixtes, ont échangé sur les leçons des expériences de capitalisation, de partage des pratiques et sur les mécanismes permettant la poursuite de la capitalisation pour une meilleure gestion des savoirs dans les projets.

Ces moments très fructueux et appréciés par tous ont permis de s’assurer de l’intérêt que les agents du développement agricole et rural accordent à la capitalisation.

Des discussions, l’on peut retenir les points saillants suivants :

Ø La capitalisation est une activité primordiale à prendre en compte dès l’élaboration des projets de développement, et il faut être formé pour bien mener une telle activité.

Ø Il existe une forte corrélation entre la capitalisation, le suivi évaluation et la communication dans la mesure où ces activités sont souvent fortement imbriquées.

Ø La capitalisation ne doit pas s’intéresser qu’ aux activités mais elle doit s’étendre à des aspects tels que l’ ancrage institutionnel, la stratégie de mise en œuvre et la gestion financière.

Ø La capitalisation complète l’évaluation en mettant en exergue des points précis ayant conduit au succès ou à l’échec de l’activité.

Les participants ont aussi porté leur réflexion sur les outils de communication pouvant accompagner et sous-tendre la capitalisation. Parmi ceux-ci, ils ont accordé une place de choix aux documents Print (affiches, articles, livrets), documentaires et vidéos, radio, rencontres et voyages d’échanges et à l’Internet. Ils ont considéré que l’utilisation des radios rurales et des affiches et autres document print sous une forme imagée donne les meilleurs gage d’atteinte de la population rurale qui reste encore analphabète et n’a pas souvent accès à la télévision et à l’Internet.

Enfin, les participants ont proposé à leurs Ministères de tutelle et leurs partenaires techniques comme le FIDA d’intégrer une composante capitalisation et gestion des savoirs avec une dotation financière dans tous les projets de développement agricole et rural.

C DIOP, P KOUAKOU, S HESSEL