Après plusieurs mois de travail intense, le Bénin, le Ghana, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Mali et l’ICRISAT marquent un temps d’arrêt du 21 au 26 mars 2012 au bord de la lagune Ebrié (Abidjan) pour faire le bilan de leurs activités. C'est-à-dire tirer les leçons de la mise en œuvre, scruter sur les raisons des échecs, documenter et approfondir les expériences réussies. Ainsi le premier jour, tour à tour, chaque pays a exposé son expérience à travers des affiches, des livrets, des vidéo. Par exemple, le Ghana a présenté la manière d’assurer un meilleur approvisionnement en racines de manioc. Le Mali a fait état de la relance de la production de semences dans sa partie Nord. Pour ce pays, le processus de mise en œuvre du projet n’est pas encore bouclé. Le Bénin a décrit la mise à contribution de la biotechnologie pour sécuriser la qualité du matériel de plantation de manioc. Fait majeur côté béninois, c’est la mise en place d’un cadre de concertation multi acteurs. Cela constitue un facteur d’efficacité d’une intervention d’appui à la production semencière. Pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire, il a été question d’une description de son processus de production de semences certifiées de riz et de maїs.
Ce pays a indiqué que la pesanteur de la crise post électorale a perturbé l’exécution de ce programme d’urgence. Le Sénégal nous a fait savoir, en plus de sa large connaissance en matière de capitalisation, que la production de semences certifiées d’arachide par les coopératives est une expérience rurale novatrice. Fort de toutes ces attitudes intégratives, le succès des programmes et projets de demain passe inexorablement par la capitalisation des expériences vécues, la valorisation des bonnes pratiques et des savoirs acquis dans la mise en œuvre des projets de l’Afrique de l’Ouest. Malgré le délai court d’exécution de ce Programme d’urgence de l’Union Européenne, les objectifs assignés ont été atteints.
P Kouakou, C Diop, S Hessel
Parmi les acquis du FF pour mon projet (PIDRN au Mali) est effectivement le renforcement des capacités en matière de capitalisation des expériences. En effet grâce à l'atelier de capitalisation auquel a participé tous les cadres techniques du PIDRN, le projet a initié un processus de capitalisation sur 5 thématiques.
RépondreSupprimerPar ailleurs, la dynamique partenariale avec les acteurs de la filière semences s'est bcp développé