Cet atelier a servi à renforcer les capacités des RSE dans le design et l'exploitation/interprétation des enquêtes SYGRI et des autres enquêtes thématiques qu'ils sont amenés à réaliser dans le cadre de la mise en œuvre des activités de suivi-évaluation. Il a été par Michel Passouant du CIRAD appuyé par Amadou Cissé expert, consultant du PASSE.
Pour une bonne prise en charge pédagogique, en accord avec le PASSE, le CIRAD a exigé 10 participants: un seul participant par projet et par pays avec une priorité accordée aux projets coachés dans le cadre du PASSE afin d'assurer une cohérence dans les appuis reçus.
Le choix de chaque participant a été fait en accord avec le CPM du pays. Le participant pourra être ultérieurement impliqué, autant que possible, dans l'appui aux autres projets de son pays.
Il s'agit de :
- Théophile Sogou Souno (PADER/PACER- BENIN)
- Mme Fatoumata Guissé (PROMER II/SENEGAL)
- Ibrahima Sambégou Gassama (PADER BGN/Guinée)
- Abdel Kader Djenepo (PIDRN/MALI)
- Mme Lydie Guimbous (PNDRT/CAMEROUN)
- Benoît Ngayou (Proder3/CONGO)
- Harouna Traoré (PPILDA/NIGER),
- Gustave EDZIMA (PDAR/GABON),
- Souleymane hissène Nourène (CMOP/PROHYPA/TCHAD),
- Karnon Lofigue (PASSE/FRAO.
Malheureusement les participants du PPILDA/NIGER et Proder3/CONGO n'ont pu effectuer le déplacement. Dans l'ensemble la formation se déroule bien au regard des outils que nous découvrons pour certains d'entre nous.
RépondreSupprimerL’Atelier de formation sur le traitement Statistique des données organisée par le PASSE en collaboration avec le CIRAD a démarré depuis le lundi 18 Juillet 2011 au Grand Hôtel de Bamako/Mali. A mi-parcours, le constat général est satisfaisant vu l’importance des outils développés avec le logiciel XLSTAT: échantillonnage, analyse descriptives, analyses en composante principales, analyse factorielle des Correspondances. Cette formation permettra sans nul doute aux équipes chargées du suivi évaluation de mieux superviser et ou de conduire des enquêtes au profit des projet. Les exercices pratiques sur des données issues des enquêtes SYGRI du PDAR Gabon ont permis de déceler un certain nombre de problèmes : traduction du questionnaire sources de l’anglais au français, certaines questions ne sont pas appropriées aux réalités de tous les villages de tous les pays. L'application SYGRI en elle même pose quelque pose quelques problème comme les bug, l'impossibilité de faire des adaptation. Il convient donc de former dès le démarrage les équipes de Suivi Evaluation à la conduite des enquêtes SYGRI (compréhension questionnaires, de l’application) et aller rapidement vers l’organisation d’un atelier National de partage sur le SYGRI en vue de combler les insuffisances notées par des années de pratiques
RépondreSupprimerL'atelier est animé par Michel Passouant chercheur au CIRAD de Montpellier. Une formation très pratique (utilisation des données réelles de l'enquête SYGRI du PDAR au Gabon) qui est utile ,utlisable et qui sera utilisé car répondant à une demande forte des RSE pour des clarifications sur le SYGRI. Les incohérences constatées dans la pratique du SYGRI peuvent être expliquées et argumentées. Les RSE peuvent désormais faire un contrôle de qualité des enquêtes SYGRI souvent laissées entre les mains de cabinets ou de consultants. cela veut dire en clair que le FIDA à travers le PASSE doit mener une réflexion approfondie, ouverte à d'autres experts et aux projets sur le SYGRI afin de faire des corrections qui porteront sur les outils et la méthode d'enquête.
RépondreSupprimerComme vous l'avez si bien dit cette formation nous sera très utile pour pouvoir superviser toutes les étapes de mise en œuvre des enquêtes SYGRI ou d'impact que l'on confie souvent à des cabinet ou des prestataires. Elle permettra également aux RSE de pouvoir traiter, analyser et interpréter les données disponibles et même d'avoir des outils de classification de non bénéficiaires selon leur niveau d'évolution.
RépondreSupprimerMais pour assurer une bonne utilisation de cet outil, il faut un bon plan de suivi des participants
L’Atelier de formation sur le traitement Statistique des données organisée par le PASSE a permis de mettre à niveau les participants sur l'analyse des données d'enquête et mais également d'échanger sur les pratiques d'enquête. Il a constitué d'instance de débat autour des enquêtes SYGRI. la proche du FIDA dans ce cadre ainsi l'outil utilisé, bien que pratiques, présents des faiblesses qui pourraient entamer considérablement la qualité des résultats. En plus sa compréhension par les utilisateurs qui sont les RSE des projets FIDA n'est pas gagnée. Pour le cas spécifique du PADER-BGN Guinée, cette enquête permis certes de renseigner les indicateurs SYGRI, mais a été approchée différemment.
RépondreSupprimerUne réflexion approfondie sur la mesure de l'impact des projets entièrement ou partiellement financés par le FIDA est nécessaire. Faut-il mesurer l'impact tout juste à la fin des projets ou faudra-t-il attendre quelques années ? Comment régler la question de l'imputabilité de l'impact dans un contexte d'interventions croisées de plusieurs institutions ? Plusieurs questions restent à régler.
RépondreSupprimerOui Théo la mesure de l'impact a toujours posé problème, quand et comment. Ce qu'il faut noter depuis plusieurs année le FIDA exige aux projets de mener des enquêtes SYGRI 3 ou 2 fois mais n'a jamais procédé à une évaluation qui réunit les acteurs autour des questions aussi importantes que la méthodologie, les outils et le logiciel qui entre autres sont imposés. Chaque projet le conduit selon son niveau de compréhension et les rapports sont si défférents d'un projet à un autre. Le cours que vous venez de suivre et les applications faites vous permettent d'avoir un regard critique de mener le contrôle de qualité
RépondreSupprimerJe partage les commentaires de Théo, la question d'imputabilité dans les enquêtes d'impact est centrale. Certes la réalisation de ces enquêtes en faisant intervenir les groupes témoins est critiquée par beaucoup d'acteurs, mais elle demeure néant moins un outil puisant permettant au mieux l'attribution des résultats aux projets. A mon sens ce choix n'est pas très difficile, car la stratégie de sélection des zones d'intervention par les projets FIDA est une autre forme constitution de groupe témoin. les villages dans le projet n'intervient pas peuvent valablement constitués de groupes témoin dans le cadre d'une enquête d'impact et donner de bons résultats.
RépondreSupprimerTout de même cela devrait être conduit avec beaucoup de prudence.